vendredi 11 novembre 2016

L’eSport : pur marketing ou pari sur le futur ?

  Depuis le 20 octobre dernier, le Paris Saint-Germain est entré dans le milieu des jeux vidéo en se lançant dans l’eSport, ou sport électronique, en présentant ses deux recrues, le Danois August Rosenmeier, dit « Agge » (20 ans),à gauche sur la photo, et le Français Lucas Cuillerier, dit « DaXe » (16 ans), à droite, en présence du coordinateur sportif de l’équipe du PSG eSports, le français Bora « YellOwStaR » Kim, le meilleur joueur français du jeu League of Legends, au centre. Ils auront pour mission de défendre Paris sur FIFA, le célèbre jeu vidéo dédié au football. Le Paris Saint-Germain fut le premier club français à se lancer dans cette discipline, Monaco puis Lyon ont décidé de rejoindre le monde du jeu électronique. Véritable phénomène dans le monde (250 millions de joueurs et 32 millions de téléspectateurs) et plus particulièrement en Asie, qui regroupe 50% de joueurs, l’eSport est-il un pari sur le futur, ou tout simplement une stratégie marketing ? 

Présentation des nouvelles recrues pour le PSG eSports, lors d’une conférence de presse au Parc des Princes, en présence du président, Nasser Al-Khelaïfi.

  
  En janvier 2015, le Beşiktaş d'Istanbul recrutait une équipe de « League of Legends » composée de joueurs locaux, ouvrant ainsi la voie à d’autres clubs, comme le VFL Wolfsburg (Allemagne) ou bien West Ham (Angleterre), qui, tous deux, recrutèrent des joueurs semi-professionnels sur le jeu vidéo FIFA. Le club de Schalke 04 (Allemagne) s’est, quant à lui, lancé dans l’univers des jeux vidéo en rachetant intégralement une équipe déjà implantée au plus haut niveau sur League of Legends, jeu référence de l’eSport. Le Paris Saint-Germain est le premier club français à se lancer dans cette discipline, et peut compter sur les moyens astronomiques du Qatar (TV5 Monde parle de 20 millions investis pour cette section PSG eSports) afin de rivaliser avec les plus grands. Ces deux dernières années, près de douze clubs de football européens ont choisi d’y investir. Un chiffre qui devrait croître dans les années à venir, puisque le monde du sport électronique devrait compter 323 millions de fans en 2018, contre 226 millions en 2015, dont 4,5 millions en France. « […] Aujourd’hui l'eSport ne se réduit plus à la seule pratique du jeu vidéo. Il est devenu un spectacle auquel on assiste entre amis, comme on se rend à un concert ou à une rencontre sportive. » (L’Equipe Explore).
Phénomène en constante progression, le sport électronique attire logiquement les plus grandes écuries de football européen. Une stratégie astucieuse qui ne pourra que porter ses fruits, si le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur dans les années à venir. Toutefois, les clubs investissant dans des structures eSports le font afin que l’image du club rayonne à travers l’Europe, mais aussi à travers le monde, à l’image, encore une fois, du Paris Saint-Germain qui cherche à étendre sa visibilité en Asie, là où l’eSport est une réelle admiration. Néanmoins, la majorité des clubs européens investissent dans le jeu vidéo FIFA, certes, très populaire en Europe, mais qui s’exporte mal aux Etats-Unis et en Asie. Un problème poussant certains clubs, comme le PSG ou Schalke 04, à diversifier leur stratégie en nouant un partenariat avec Millenium, un club d'e-sport appartenant au groupe Webedia, afin de disposer de jeux vidéo n’ayant rien à voir avec le sport, comme League of Legends, Starcraft II, Call of Duty, ou encore Hearthstone. Un investissement plus important, mais permettant de toucher de nouveaux publics et d’engendrer des gains, grâce aux tournois remportés ou grâce à l’arrivée de nouveaux sponsors, de l’univers du jeu vidéo, par exemple. Le marché de l’eSport devrait être estimé 1 milliard d’euros à l’horizon 2019.

  Toutefois, il ne faut pas oublier que le marché du sport électronique n’en est qu’à ses débuts. Mais avec l’arrivée des clubs de football, aux budgets conséquents, ce dernier ne devrait qu’augmenter dans les années à venir, en Europe notamment. Car, aujourd’hui, qui n’a jamais joué à un jeu vidéo ou même tenu une manette entre ses mains ? Les clubs de football diversifient donc leurs activités, tout en étant dans une logique de rendements, et c’est pourquoi ce marché ne peut que leur être bénéfique, à eux, mais aussi aux (futurs) adeptes de l’eSport.  
Un exemple de compétition eSport. On remarque bien l'engouement autour de cette discipline. 

jeudi 9 juillet 2015

Mohamed Ali, The Greatest

  Né Cassius Clay, le 17 janvier 1942 à Louisville, il devient professionnel après avoir remporté la médaille d'or des poids mi-lourds, lors des Jeux Olympiques d'été de Rome, en 1960.
  Il remporte son premier combat professionnel la même année, le 29 octobre 1960 à Louisville, contre Tunney Hunsaker. Cassius continue à combattre en Floride, où il remporte quelques victoires, et dans sa ville natale de Louisville, et continue à vaincre tous ses adversaires. Sa notoriété commence à se répandre en 1962. Il combat à New-York et Los Angeles pour la première fois. En novembre, il remporte son combat face à Archie Moore, alors âgé de quarante-cinq ans.
  En 1963, grâce à ses nombreuses victoires, notamment face à Doug Jones et Henry Cooper, et son titre de "boxeur de l'année 1963", Clay devient l'adversaire du champion du monde Sonny Liston. Avec seulement 19 victoires dont 15 K.-O. et aucune défaite, il semble peu probable qu'il parvienne à vaincre un boxeur jugé invincible.
  Cassius Clay affronte Sonny Liston, champion du monde en titre, le 25 février 1964, à Miami. Tout le monde voit Liston remporter le combat haut la main. À la surprise générale, le champion du monde se voit dominer sous les coups de Cassius Clay, qui se sert de sa rapidité et de son jeu de jambes parfait avec brio, imposant son style à un champion furieux qui ne trouvera pas de solutions. Sonny Liston déclare forfait à la fin du sixième round, et Cassius Clay devient champion du monde à seulement vingt-deux ans.
  Le combat revanche aura lieu en mai 1965, mais Sonny Liston est contré par un direct du droit d'Ali et tombera à terre. Attendant le compte de l'arbitre, Liston restera à terre et se relèvera trop tard.

  Il devient Mohamed Ali, en 1964, après avoir rejoint le groupe Nation of Islam (Nation de l'islam) et choisi de se nommer Cassius X, en hommage à son ami Malcom X, avant de recevoir le nom de "Muhammad Ali" de la part d'Elijah Muhammad, chef du mouvement. Il prendra ses distances avec ce groupe après l'assassinat de Malcom X, en 1965.

  Du 25 février 1964 au 20 juin 1967, Ali domine incontestablement la catégorie des lourds. Après sa seconde victoire contre Liston, Ali fait une dizaine d'exhibitions à travers le monde. Il affronte l'ancien champion Floyd Patterson, le 22 novembre 1965, à Las Vegas, et conserve son titre au bout de douze rounds et envoie le challenger au sol à plusieurs reprises. Alors que traditionnellement le champion fait deux combats par an, Ali lui en accomplira cinq en 1966. Il bat aux points le Canadien George Chuvalo à Toronto en mars, il retrouve Henry Cooper le boxeur qui l'avait envoyé à terre et le met KO à Londres en mai. Il gagne contre Brian London en trois rounds le 6 août, abat le champion allemand Karl Mildenberger à Francfort le 10 septembre et finit l'année par un K.-O. contre Cleveland Williams à Houston. La fédération WBA qui n'apprécie pas les positions politiques d'Ali, prend prétexte de l'illégalité de son combat revanche contre Liston pour lui retirer sa ceinture, sans son accord, et sacrer Ernie Terrell champion du monde.

  En 1966, il refuse de servir dans l'armée américaine, alors engagée dans la guerre du Viêt Nam et devient objecteur de conscience. Il argumente en disant qu'il n'a "rien contre le Viêt-cong" et qu'"aucun Vietnamien ne [l'a] jamais traité de nègre".
Le 28 avril 1967, il refuse l'incorporation dans un centre de recrutement. Le 8 mai, il passe en justice. Le 20 juin, il est condamné à une amende de 10 000 dollars et à cinq ans d'emprisonnement, il perd sa licence de boxe et son titre. Ali fait appel. Il n'ira pas en prison mais aura des problèmes financiers jusqu'à ce que son affaire soit résolue par la Cour suprême en 1971.

  Il retourne sur le ring le 26 octobre 1970, à Atlanta, contre le grand espoir blanc Jerry Quarry qu'il balaye en trois rounds. Il veut reconquérir le titre de champion du monde en affrontant Joe Frazier.
  C'est dans le célèbre Madison Square Garden de New York, le 8 mars 1971 qu'a lieu le combat, et donc la première défaite d'Ali. Après s'être remis de sa défaite, Ali pour revenir au sommet de la catégorie accomplira quatorze combats et trente-neuf combats d'exhibition entre le 25 juin 1971 et le 30 octobre 1974. Ali affronte les meilleurs boxeurs américains pour le titre de champion d'Amérique du Nord, tels que Jimmy Ellis, Buster Mathis, Ken Norton, Joe Bugner et Bob Foster, champion du monde des mi-lourds. Il profitera pour affronter à nouveau George Chuvalo, Jerry Quarry et Floyd Patterson. Ali boxera autour du monde : Zurich, Tokyo, Vancouver, Dublin et Jakarta et des exhibitions à Caracas, Buenos Aires ou Barcelone.
Après ces combats, Ali veut reprendre le titre à George Foreman, invaincu en 40 combats dont 37 par KO. Le combat a lieu à Kinshasa, au Zaïre, actuelle République démocratique du Congo, le 30 octobre au stade du 20 mai.
Ali, restera la majeure partie du combat dans les cordes et surprendra Foreman en lui envoyant dans les premiers rounds plus de directs du droit que du gauche. Il trouvera le moyen d'épuiser Foreman et de l'obliger à combattre plus de 5 rounds. À bout de souffle il tombera au 8e round et se relèvera une seconde trop tard. Ce fut sa plus grande victoire tactique qui fut récompensée comme "combat de l'année" et Ali fut nommé une fois de plus "boxeur de l'année".

Il continua à combattre jusqu'en 1981, face à Trevor Berbick. N'étant plus au meilleur de sa forme, Mohamed Ali met un terme à sa carrière.

Je vous conseille de voir le film Ali, avec Will Smith dans le rôle de Mohamed Ali. Il retrace la vie du boxeur, de son premier titre de champion du monde à la fin de sa carrière.

lundi 27 avril 2015

Edson Arantes do Nascimento

Vous l'aurez compris, aujourd'hui nous allons parler de Pelé.

 Né le 23 octobre 1940 à Très Corações, une petite ville de l'Etat brésilien du Minas Gerais, Edson Arantes do Nascimento est considéré aujourd'hui comme le meilleur joueur de l'histoire du football. 
 Il est appelé pour la première fois en équipe nationale, le 7 juillet 1957, pour un match face à l'Argentine. En 1958, à seulement dix-sept ans, il dispute la Coupe du Monde qui se déroule en Suède. Dans un entretien, datant du 15 juin 2014, accordé au journal Le Monde, Pelé se souvient que cette compétition l'a façonné : "[...] 1958, c’est la Coupe du monde qui a changé ma vie et façonné mon destin. Pour toujours [...]". Première compétition et premier titre avec la sélection brésilienne ; il remporte la Coupe du Monde en battant, en finale, le pays hôte, la Suède (2-5). Il remporte également la Coupe du Monde 1962 et celle de 1970. Durant sa carrière, il remporte plus de trente trophées, dont deux Copa Liberatores, la Ligue des Champions sud-américaine, et trois Championnats de Sao Paulo. Il arrête sa carrière internationale en 1970, à vingt-neuf ans, après avoir battu l'Italie en finale de la Coupe du Monde. En quatre-vingt-douze sélections, il aura inscrit soixante-dix-sept buts.
 Il continuera néanmoins de jouer avec son club, le Santos FC, jusqu'en 1974. En 1974 il change de championnat et part aux États-Unis, dans le championnat NASL (North American Soccer League), qui n'existe plus depuis 1984, pour jouer avec le Cosmos de New-York. Il y jouera pendant trois saisons, jusqu'en 1977, et inscrira trente-sept buts.
 Après vingt-deux ans de football, Pelé décide de se lancer dans les actions humanitaires, dans des actions liées au football ou humanitaires. Il travaille tout d'abord à la commission du fair-play à la FIFA puis devient ambassadeur pour l'Unicef, notamment dans l'éducation et la santé des enfants, où il n'hésite pas à participer à des manifestations de collecte de fonds. Pelé est l'ambassadeur pour l'ONU et l'UNESCO à l'Éducation, l'Écologie et l'Environnement. Il continue également à prêter son image à diverses entreprises et a occupé le poste de ministre des sports du Brésil entre 1995 et 1998. Sacré joueur du XXe siècle par la FIFA, il fut l'ambassadeur de la Coupe du Monde 2014, qui se déroula au Brésil. 

dimanche 26 avril 2015

Présentation

Bienvenue sur mon blog
Les articles qui seront publiés sur ce blog auront pour but de vous faire connaître le sport, sauf si vous êtes déjà un expert (dans ce cas là, je vous demanderai de me donner quelques tuyaux).
Ce blog parlera aussi bien de football que de rugby, et est ouvert à toutes les personnes voulant en savoir plus sur leur(s) sport(s) favori(s), ou bien voulant juste découvrir une personnalité ou une équipe.
Vos commentaires sont les bienvenus.